SOMMAIRE DE LA CAUDRIOLE N°29
Septembre–Octobre–Novembre-Décembre
2009
Illustration BD page 2 |
Patrick MERIC |
JEUNES |
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Lycée Jacquard de
Caudry |
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Mon amour-Histoire de survie page 4 |
Lycée Jacquard de
Caudry |
Complainte-Funeste destin page 5 |
Lycée Jacquard de
Caudry |
Rêve page 6 |
Fanny |
Steffy |
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Du mascara à la basse page 7 |
Aline.D - Benjamin.Q - Samuel.R |
HUMOUR ET PATOIS |
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On en perd son latin page 8 |
Anonyme |
Les
mieux d’tierre page 9 |
R. B. |
A lundi page 10 |
Hector MELON D’AUBIER |
La gazette d’Emma page 11 |
Emma |
POESIE ADULTE |
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La
vie page 12 |
Marie Antoinette LABBE |
Moi page 13 |
Luciolle |
La première fois
page 13-14 |
Stéphane PRINCE |
Onze Novembre page 15 |
Geneviève BAILLY |
N’oublions pas page 15 |
Jacques MACHU |
Aux
combattants des guerres page 15 |
SAINT HESBAYE |
L’espoir que l’on cache page 16 |
Stéphanie BONNEVILLE |
Songe sur la butte page 17 |
Patrick MARCADET |
Une odeur de menthe page 17 |
Jean Luc EVENS |
Tendresse page 18 |
Albert JOCAILLE |
Plus que des miettes page 19 |
Christelle LESOURD |
Mon fils page 19 |
Maryse MARECAILLE |
Te souviens-tu brunette ? page 20 |
Roger DEVILLERS |
Un épouvantail page 21 |
Jeanne FOURMAUX |
Recherche de la vérité page 22 |
HERTIA MAY |
Toi
qui ne sais page 22 |
Thérèse LEROY |
Le clown de Caudry page
23-24 |
Jean Charles de BEAUMONT |
Collecte page 24 |
Jean-François SAUTIERE |
NOUVELLE |
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Atlas page 25 |
PASCAL |
Les roses rouges page 26-27 |
Auteur Inconnu |
à l’avenir : à mon père
page 28 |
Marie-Jo WANESSE |
pour un amour éternel page 29 |
Adeline BLAS |
Mots croisés page 32 |
Daniel SERVEAU |
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Avis
de concours page 30-31 |
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* Retrouvez l’auteur dans la
revue littéraire. |
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Lycée Jacquard de
Caudry
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Le temps passe, tu
n’es plus avec moi, Dans mes larmes,
je me noie, Ton visage me
hante, j’ai peine à penser, A l’idée que nous
soyons séparés. Apporte-moi ta
force, Pour que ce départ
précoce M’aide à surmonter
la douleur Qui me fait verser
ces pleurs ! J’aimerais avoir
la force naturelle, De me rappeler
tous ces souvenirs. Je les cherche,
mais ils me font souffrir Dans mon sommeil,
ma voix t’appelle. Je voudrais tant
revoir dans ton regard L’amour que tu
avais pour moi. A tes côtés je me
noie Dans un bain de
larmes. Mais maintenant,
tu n’es plus là, Ma vie n’est plus
la même sans toi, C’est si dur de ne
plus être dans tes bras… Je t’en supplie,
reviens-moi ! Prescillia Silliau |
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Lycée Jacquard de
Caudry
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Roméo ton nom résonne encore, Dans mon cœur et pire encore. Mon cœur fut brisé, Quand je vis ton âme s’en aller. Le désespoir m’a envahie, Quand j’ai vu que ta vie était finie. Loin de toi, le destin m’a emmenée, Mais la flamme de mon cœur pour toi brillera à tout jamais. Désormais je n’ai qu’une envie, Apprendre à refaire ma vie. En oubliant à tout jamais notre histoire Qui restera gravée dans ma mémoire. Richard Anne-Charlotte |
Lycée Jacquard de
Caudry
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Cher Roméo, pourquoi m’as-tu quittée ? Depuis ce jour-là mon cœur s’est brisé, Tous les jours j’attends ton retour Allongée dans mes draps de velours. Je pense toujours à toi Ma vie n’est plus rien sans toi, Personne ne peut te remplacer Car au fond de moi toujours je t’aimerai. Sans cesse ton souvenir me hante Et notre vie à deux me manque, Pour toi je vivrai de notre amour éternel Mais sans toi plus rien ne sera pareil. |
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Lycée Jacquard de
Caudry
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HISTOIRE de SURVIE C’était en mer,
à bord du bateau, Un peu sur les
nerfs, Mais pas encore
en lambeaux. Proche de
l’hiver, Donc forcément
moins chaud, On prenait de
bonnes bouffées d’air, C’était si
beau. Peu de temps
après, sur notre navire, Le drame est
arrivé, Avec le bateau
qui chavire. Les passagers
criaient, pleuraient Mais on
entendait toujours leurs prières, Même le
capitaine peiné Croyait que
c’était un vrai calvaire. Notre
embarcation Etait gravement
amochée, Mais si nous
avions su, Nous n’aurions
pas amarré. Toutes nos
notions de survie S’en étaient
allées. Le moral, le
bateau, tout était foutu ! L’envie de
vivre était perdue ! Mais une lueur
d’espoir est apparue… Hégo Steven |
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Lycée Jacquard de
Caudry
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Complainte Oh mon
dieu, quel monde cruel Pourquoi
m’as-tu repris ma Juliette ? Moi qui ne
pensais qu’à elle Tu as
réduit tous nos sentiments en miettes. Que
vais-je devenir maintenant ? Je ne
pourrai plus jamais trouver bonheur Je ne
pourrai jamais plus vivre dans le présent Après
avoir vécu autant de malheurs. Après
toute cette vie passée à te choyer Je ne peux
plus te prendre dans mes bras Et encore
moins te combler Mais je
continue toujours à penser à toi. Mais
maintenant je ne peux plus survivre, Dans ce
monde qui n’est plus le mien, De
tristesse je suis ivre Je ne peux
donc que me donner la fin. C’est pour
cela que je vais te rejoindre dans l’au-delà En me
touchant avec ce coutelas Mais cela
m’en coûtera Car je ne
pourrai aller auprès de toi. Kehl Jean-Baptiste |
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Lycée Jacquard de
Caudry
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Funeste
destin Oh mon
amour ! Ton âme s’en est allée Et si loin
de toi, mon cœur s’est brisé. J’ai vu
ton âme quitter ton corps peu à peu, Ma vie
sombrer en quelques secondes. Et mon
cœur cessa de battre peu à peu, Car la
flamme de ton cœur disparut de ce monde. Depuis que
ta vie tomba, Le
souvenir de ta mort me hanta. Et
pourtant je dois reconstruire Ma vie qui
n’aura aucun avenir. Alors je
survis et j’avance, En
espérant que mon cœur ait moins de souffrance. Mais même
si je vis une nouvelle vie Je n’ai
qu’une envie, C’est de
te rejoindre au paradis Pour que
nous vivions notre amour jusqu’à l’infini. Ramette Jessika |
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RÊVE |
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Je vis dans un monde de rêve Ça me permet
d'oublier ma peine, Je vis dans un
monde enchanté Sans guerre, sans
pauvreté Dans un monde où
les gens Se tendent la
main, Où je n'ai plus
honte d'être un humain Que les gens n'ont
plus de déprime Une terre avec une
seule couleur, Avec une seule
humeur, Un seul cœur qui
bat Pour tous ceux ici
et là Une planète avec
une conscience Qui respecte les
présences ! Une planète avec
une âme Un univers sans
arme Mais tout cela
n'est qu'un rêve… Fanny – 12 ans |
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Offrir une fleur est tout un bonheur Qui s'incruste dans mon cœur Sur cette belle table vêtue de belles fleurs Qui illumine toutes ces belles fleurs Une fleur qui court dans l'humeur Et toujours souriante avec son regard, Etincelante… J'ai un corps très flatté, où je ressens cette Main me toucher et caresser Et j'ai toujours ressenti cette tendresse Steffy – 12 ans |
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DU MASCARA À LA BASSE |
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Cyrielle, une fille petite en
taille mais avec une forte personnalité. Ce rayon de
soleil caudrésien baigne dans la musique
depuis sa plus tendre enfance. Quinze ans est peut-être un jeune âge mais elle en
connait un rayon sur la musique. Elle commence la basse en Avril
2008 dans l’optique d’intégrer le groupe que
son frangin Nathan, qui est guitariste, a créé avec des amis d’enfance. Un jour de Pâques, ils décident de rendre
officiel leur groupe, CASHBACK et ils créèrent leur page
Myspace, cela signifie le début d’une grande aventure
remplie d’émotions. Cashback dont la
traduction littérale est « Rendre la monnaie » pourrait signifier
dans ce milieu qu’est la musique « donnant-donnant », pour qualifier
leur relation avec le public. En mai 2008, Cyrielle est donc
embarquée dans une folle aventure, où elle jouera un rôle indispensable. « Etre une fille dans un groupe n’est pas toujours simple » nous dit-elle, malgré tout, Cashback
reste une belle équipe où tous les membres s’entendent à merveille. Mais ce
groupe de jeunes artistes ne serait rien non plus sans Paulo le batteur,
Jordan le guitariste solo, mais surtout Nathan, son frère, le chanteur à la voix rauque et
pour qui elle voue tant d’admiration. Cette jeune artiste apporte en
quelque sorte une touche de douceur, mais surtout de féminité dans un domaine
qui reste avant tout masculin. Elle fait aussi office de chœur quand la tonalité de la chanson le
lui permet. Le groupe commence à composer des chansons
telles que Sombres Espoirs et la Traversée qui sont
principalement basées sur la mélancolie et la
fraternité. « Le but premier étant d’émouvoir ceux qui nous écoutent, nous voulons transmettre
quelque chose, que les gens soient en quelque sorte marqués ou touchés par nos chansons » nous avoue-t-elle. Ils ont été aussi beaucoup
influencés par des grands artistes pop
rock tels que Muse, Saez, Red Hot Chili Peppers, Noir Desir, Nirvana, The
Police… Elle, ainsi que le reste du
groupe n’ont qu’une envie : faire partager
leur passion, leur amour pour la musique… Le 27 décembre 2008, ils
ont donné leur premier concert, non pas à Caudry mais à Busigny, petite
ville non loin de là. Lors de cette représentation, les
Storms, un autre groupe de jeunes du Cambrésis, les ont
accompagnés. « Je ne me souviens pas avoir été stressée, j’avais juste un peu peur que les gens ne nous apprécient pas. Et puis le concert a commencé, l’ambiance était au rendez-vous, le public a
aimé notre prestation… C’était un moment unique » nous confie-t-elle. Il ne nous reste plus qu’à souhaiter beaucoup
de bonheur à un groupe de jeunes amis qui s’entendent à merveille,
produisent de la très bonne musique, et sont très prometteurs. Que leur ascension
vers la gloire ne devienne plus un rêve mais bel et bien une réalité ! QUENNESSON Benjamin ROSA Samuel |
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ON EN PERD SON LATIN … |
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(Le
petit texte, que je vous laisse savourer, ou
pour donner en dictée, a été trouvé dans un vieil almanach) Monsieur
Lamère a épousé Mademoiselle Lepère. De ce
mariage, est né un fils aux yeux pers. Monsieur est
le père, Madame est la mère. Les deux
font la paire. Le père,
quoique père, est resté Lamère, mais la mère, avant d'être Lamère était
Lepère. Le père est
donc le père sans être Lepère, puisqu'il est Lamère et la mère est
Lamère, bien que née Lepère. Aucun des
deux n'est maire. N'étant ni
le maire ni la mère, le père ne commet donc pas d'impair en signant
Lamère. Le fils aux
yeux pers de Lepère deviendra maire. Il sera le
maire Lamère, aux yeux pers, fils de Monsieur Lamère, son père, et de
Mademoiselle Lepère, sa mère. La mère du
maire meurt et Lamère, père du maire, la perd. Aux
obsèques, le père de la mère du maire, le grand-père Lepère, vient
du bord de mer, et marche de pair avec le maire Lamère, son petit-fils. Les amis du
maire, venus pour la mère, cherchent les Lamère, ne trouvent que le
maire et Lepère, père de la mère du maire, venu de la mer, et chacun
s'y perd !" Auteur Inconnu |
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LA
GAZETTE D’EMMA |
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Elle porte des corbeilles de fleurs Et quand même tant de douceur Qu'on y oublie les ruines Elle sème le doute et l'ombre Dans toutes les prairies Et pourtant un si grand
nombre D'adorables folies De poussière et de stries Sans ralentir jamais D'embûche et de marais Elle est…la VIE Qui jette l'eau sur le feu La poussière aux yeux Le murmure dans le cœur Et la paix dans le bonheur M-A
LABBE |
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LA PREMIÈRE FOIS |
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Poème
présentés par Yvon OLIVIER Garde
d’Honneur de N.D. de Lorette en
commémoration du 11 novembre 2008 ONZE NOVEMBRE |
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c’est
le cœur des vivants" (Edouard
Herriot) Voici quatre vingt dix ans c’était la Première, D’une Guerre Mondiale ; Horreur pour nos
poilus. Chacun disait alors : "Ce sera la dernière" … Quatre ans de lourds combats ; combien sont
revenus? Vingt et un ans plus tard s’annonçait la Seconde, Plus meurtrière encore où régnaient les nazis. Les scènes de terreur faisaient frémir le monde, Et d’en revoir le film, l’angoisse nous
saisit ! Aujourd’hui si la Paix semble de porcelaine, L’Europe a commencé sa marche vers l’espoir. A ceux-là qui sont morts sous les feux de la haine Chantons la Liberté, et l’amour du terroir. De Geneviève BAILLY CAMBRAI (59) |
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Poème
présentés par Yvon OLIVIER Garde
d’Honneur de N.D. de Lorette en
commémoration du 11 novembre 2008 |
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Toi, le Poilu de « la der des
ders », Et toi qui as dû combattre Hitler Repose en paix, dans ce lieu sacré Où, un jour, le destin t’a frappé Tu rêvais de bonheur près des
tiens ; Tu étais père, enfant ou cousin … Et tant d’hommes ont fini comme toi, Allongés sous une petite croix. Combien de larmes, combien de
souffrances A-t-il fallu pour sauver la
France ? Repose en paix, valeureux soldat : Nous ici … on ne t’oubliera pas. de
Jacques MACHU Noyelles sur Escaut (59) |
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Poème
présentés par Yvon OLIVIER Garde
d’Honneur de N.D. de Lorette en
commémoration du 11 novembre 2008 AUX COMBATTANTS DE GUERRE |
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Pensons à tous ces hommes À ces combattants de l’oubli Pensons à ceux que nous honorons ce jour, Ce jour qui leur est destiné. Pensons à ceux de toujours, et pour toujours, Petits sans
grade, héros d’un jour. Pensons à ceux qui ont laissé leurs vies ; Pour la mère Patrie. Pensons à ceux qui ont subi l’humiliation et
l’horreur Pour un drapeau de cœur. Pensons aux anonymes qui nous ont précédés Pour la paix et pour la liberté. Gardons en mémoire L’action fraternelle de tous ces soldats Que nous n’avons pas connus, Nous leur disons qu’ils ne sont pas morts Pour rien, mais qu’ils nous ont transmis L’Amour de la vie … De
SAINT-HESBAYE BERTRY
(59) |
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L’ESPOIR QUE L’ON CACHE |
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J’ai
du mal à le sentir près de moi, Il
s’en est allé pour ne plus souffrir, Cette
souffrance depuis nous abat, Nous
ne l’entendons plus rire. Malheureusement
depuis trop longtemps, Je
regrette certains jours, des années, Où on
ne peut rien faire à part s’aimer, Les
souvenirs s’éloignent doucement. La vie
c’est vivre quand nos cœurs se cassent, Nous,
mortels, rejoindrons un jour le ciel, Dans
certains cœurs resterons éternels Dans
mon cœur personne n’aura sa place. J’espère
que tu savais tout mon amour, J’espérais
tant que l’on se reverrait, Que tu
te relèves… un jour ! Août
2007 |
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SONGE
SUR LA BUTTE |
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Sous la
voûte étoilée De
fragrances diaphanes A l’abri
des regards D’un
tourisme pédant La Butte
se repose Loin des
hommes et du temps. Quelques
heures de répit, enfin, Volées aux
futiles stridences Du
factice, du clinquant Au cœur
sacré de l’Histoire et du vent. Et sur la
place désertée Au tertre
somnolent J’entends,
alors Chuchotant,
apaisant, Le souffle
évanescent, Libre et
inféodé* D’Aristide Bruant. Patrick Marcadet Nostalgie *Note
de l’auteur : « libre
et inféodé », ces deux termes ne sont pas contradictoires pour cet homme
à l’esprit libre mais si viscéralement attaché au sol montmartrois. |
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UNE ODEUR DE MENTHE |
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Une odeur de menthe sauvage S’évaporait après l’orage, Venant en cette fin d’été Nous fleurer de sa pureté. Elle s’étoilait des profondeurs Pour mieux donner la saveur Des fonds méditerranéens, Nous guérir de notre venin, Ce venin du sang et des guerres, De la haine et des misères… Un jour, nous deviendrons heureux, Les yeux dans le cœur et les cieux. Une odeur de menthe sauvage, S’évaporait après l’orage. Jean-Luc Evens Murmures |
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TENDRESSE |
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Sur tes lèvres de jasmin, À ton réveil j’ai déposé, En cet heureux matin, Une myriade de baisers. Pour un vrai bouquet d’amour, Ainsi je t’ai convié, En un monde de tendresse, T’invitant au plus profond de tes jours, Ceux des plus belles années, Faites pour vivre de bonheur et de caresses. Tendrement ainsi, je t’ai conquise, Tout au creux de notre nid. Si loin des erreurs et des bêtises, Que comporte tant la vie. Tendrement, longtemps encore, Je voudrais te garder ainsi, Si près de nos rêves d’or, Quand toute la jeunesse nous sourit. Albert Jocaille 10 mars 1988 |
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PLUS QUE DES MIETTES |
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Les regrets ne servent à rien Tu as choisi ce chemin Moi, de te prendre la main En pensant au lendemain Avant toi, je relevais la tête Maintenant, il ne reste que des miettes C’est comme une rose Belle dès l’aurore Alors, on l’arrose La place dans un écrin d’or Mais, dès que la nuit s’annonce Elle perd de son éclat Et dans notre chair, ses épines s’enfoncent Mes pensées vont vers toi Alors que mon cœur se débat Aurais-je perdu encore foi Envole-moi Je suivrai tes pas Ne reviens pas. Il fait déjà trop froid Tout semble contradictoire Quand il ne reste aucun espoir Petit à petit, je reprends le rythme de ma vie Qui semble rimer avec monotonie Avec ses longues nuits d'insomnie Quand tout est gris Tel était le prix D’un amour impossible Puisque indescriptible Pourtant, je t’aurais donné ma vie. Christelle Lesourd |
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MON FILS |
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Un
jour tu es venu Dans
ma vie tout nu Je
t’aimais déjà Avant
de t’avoir dans mes bras Je
t’avais désiré Toi
mon premier bébé J’ai
eu la joie de t’avoir En
pleurant tous les soirs Tu
es né prématuré Et
j’ai été désolée Tu
étais si blond et si mignon Et
on t’a mis dans un cocon On
t’a lavé et nettoyé Et
tu t’es mis à pleurer Tu
es parti en couveuse Et
cela m’a rendue malheureuse Au
bout de trois jours Je
t’ai vu à mon tour J’étais
encore fatiguée Mais
je voulais t’embrasser Te
donner le biberon Et
te chanter une chanson Papa
t’a pris en photo Tu
étais tellement beau |
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RECHERCHE DE LA VÉRITÉ |
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Tant
de fois, jeune fou prodige, j’ai parcouru Comme
un pèlerin, la route des pas perdus Tant
de fois, sur mon bateau bleu, j’ai navigué La
mer de l’inconscience, sous les soleils d’été Tant
de fois, je m’éclairais A
la lueur du passé Tant
de fois, je m’éveillais Soupirant
comme un blessé J’ai
souvent rêvé de l’azur des hautes sphères Longtemps
cherché pour m’évanouir de la terre Et
j’ai aimé les filles gorgées de soleil Riant
dans l’herbe verte ou sous l’azur du ciel Tant
de fois, je m’éclairais A
la lueur du passé Tant
de fois, je m’éveillais Soupirant
comme un blessé Une
pureté pour quelque étoile filante Je
prends le chemin pour la Vérité impie Et je jette mes
poisons sur l’aile flottante Des
eaux nauséabondes… de l’ivresse ennemie Hertia
May Décembre
1969 |
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TOI QUI NE SAIT |
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Toi qui ne
sais que te mirer dans le ciel de ses yeux.. Regarde un
peu autour de toi Oublie-toi un
instant Et songe
qu’il est des misères plus tangibles Toi qui ne
pries jamais plus que pour elle.. Sois attentif
aux malheurs du voisin Ce vieil
homme qui n’a pas même un toit pour s’abriter Cet enfant
atteint d’un cancer et qui pourtant reste digne Cet autre cloué
dans un fauteuil et qui arrive à plaisanter Cette femme
accablée qui vient de perdre sa famille Toi qui ne
sais même plus accrocher un sourire à ta face.. Cherche-toi
un coin de ciel bleu Ecoute le
rire du vent dans les arbres Regarde les
rais de lumière jouer dans les branches Et considère
la vie simplement au présent Toi qui ne
sais plus vivre qu’à travers elle.. Bien sûr tu
l’aimes mais tu sais que c’est impossible Sa lumière
t’aveugle, obscurcit tes sens, paralyse ton cœur Enlève tes
œillères, regarde autour de toi Tu sais, même
sur la plus belle des autoroutes Il y a
toujours une sortie Secoue ce qui
te reste de survie Prends une
autre direction Et tu verras
que le ciel n’est pas gris partout Toi qui cries
ta détresse sur le papier à l’encre de tes yeux.. Songe aux malheurs
des autres Et tu
oublieras les tiens. Thérèse
Leroy 16
novembre 2007 |
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COLLECTE |
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Le merle a l’aube au bout du bec. Ses trilles, de lointain lignage, L’ont consacré maître
ès feuillage : Depuis, le printemps joue avec. Amoureux du temps des cerises Avec lui, chantons sans détours. Bas les masques et mines grises : La tristesse entre en son décours. C’est le printemps, point à la ligne, Point d’équivoque à ce sujet. Sur tes lèvres couleur de guigne, Le désir ajoute un couplet. Malgré mes cinquante trois berges J’irai quérir, le cœur ballant, Par les sentes neuves et vierges Le rosier bleu, le merle blanc. J’irai battre, hardi, la
campagne : A nous tous, signes, sucs, trésors ! Mais je sais que même d’Espagne Mes châteaux seront lourds… Alors, De l’achillée à la surelle A l’ombre fraîche du sorbier, Pour moi tu restes la plus belle Des fleurs de mon herbier. Jean-François Sautière |
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ATLAS (Souvenirs) |
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Maman, quand elle achetait ou recevait
un livre, c’était un petit miracle, une somme d’érudition condensée dans des
pages numérotées en couleurs, un bréviaire pour prier avec des mots nouveaux
ces chapitres tout neufs. Elle s’accordait le pouvoir de comprendre et de
visiter avec des photos magnifiques les contrées les plus éloignées. Souvent,
dans mes voyages, elle me disait : « Sois mes yeux.. » Un jour, nous avons reçu un Atlas
géant, au moins pour moi car j’étais tellement enfant que j’avais de la peine
à soulever ce grand livre. Nous tournions les pages doucement et ma mère
s’émerveillait à chacune d’elles. Son regard conquis abolissait les marges,
dépassait les frontières à la recherche de telle ou telle capitale, de tel ou
tel fleuve ou telle ou telle question en suspens de réponse... Tout le savoir
en condensé, pour sa curiosité et elle nous parlait de ces pays si lointains,
qu’on avait du mal à comprendre tous les mots qui couraient sur sa bouche
conquise. Elle voyageait avec les yeux, déjà impatiente de la page suivante.
Elle pointait son regard sur une région et je suis sûr aujourd’hui, qu’elle y
était, qu’elle visitait les monuments, les temples, qu’elle parlait avec les
autochtones du pays du moment et ses yeux s’en allaient pour ces conquêtes..
Maman était passionnée par les livres. C’était de l’admiration, tout ce
Savoir allongé sur le papier brillant.. Avec ses lunettes, elle réchauffait
le papier glacé. C’était son passeport pour l’évasion. Elle lisait des nuits
entières, revisitait la Chine profonde et ses provinces perdues, escaladait
avec son héros sans peur des montagnes vertigineuses ou s’en inquiétait sans
reproche, pour une chute tout aussi vertigineuse.. Le matin, elle me
racontait son voyage avec moult détails, avec un enthousiasme permanent, avec
toutes les intonations dans la voix pour m’emporter dans ses découvertes
nocturnes et même si ses yeux étaient fatigués, elle savait résumer
l’importance de sa lecture. Maman dévorait les livres à la recherche de la
dernière frontière, de la première étoile connue, elle réorganisait
l’histoire au travers des siècles dans les livres et sa chambre était un
rempart de gros pavés empilés. Maman était une bibliothèque remplie de savoir
accumulé, elle pouvait parler de tout, sans se lasser et sans se répéter.
Elle tuait les conversations par son érudition et c’était toujours de grands
moments…Maman nous invitait toujours à lire pour y chercher le Savoir. Elle
était curieuse de tout ce qui pouvait se lire. Je crois qu’elle a épuisé toute la
lecture de la Bibliothèque municipale de Romans. On parlait même de San
Antonio.. Je crois aussi qu’elle est partie parce qu’elle n’avait plus rien à
lire. Aujourd’hui, j’ai sur les genoux ce grand Atlas, cette sélection du
Reader’s Digest, et chacune de ces
pages est un souvenir et s’il ne m’emporte pas vers ces contrées si
lointaines, c’est le visage de Maman que je revois. Ces exclamations, ces
ravissements, cette curiosité exacerbée me reviennent dans les oreilles.
Quand j’ouvre ce livre, je suis avec Maman. Elle est à côté de moi. Je
connais encore ses pages préférées pour ses petites annotations, pour ses
croix sur des villes tellement éloignées, pour le parfum ancien des pages si
longtemps fermées et j’exhume, dans le recueillement, ces souvenirs intacts.
Dans la double page centrale, c’est la lune démystifiée qui s’étale avec tous
ces cratères répertoriés, ces mers sans poissons, ces montagnes sans neige..
et sa face cachée et c’est Maman que je vois en grand. On y parle de la
migration des oiseaux qui, aujourd’hui, n’existent plus, de glaciations
aussi, devenues éphémères, de poissons encore disparus, de climats, de
courants incertains. Quand Maman était là, tout allait bien dans le monde.
Les déserts gardaient leur place de déserts, les mers se remplissaient toujours,
le soleil savait se cacher pour les nuages bienfaiteurs. S’il fallait
réécrire ce livre, bien peu de pages seraient utiles pour son édition. Les
frontières ont changé et leurs drapeaux aussi. Le savoir est pour s’enrichir
maintenant. On y parlerait de pollution, de tsunamis, de zones de famine
tellement élargies, de déplacements de population, de guerres de religion
sans issue, de catastrophes, aujourd’hui naturelles. Elle serait inquiète,
Maman. Ce livre est maintenant un recueil de
souvenirs et j’aime l’ouvrir de temps en temps, il me transporte bien plus
loin que les cartes illustrées, plus loin que le plus grand fleuve du monde,
plus loin que la lune.. Tout est imprimé si près de mon cœur, tout en
couleurs pour toujours…Parce que le passé n’est pas en deux dimensions et que
ma mémoire a gravé ces moments de bonheur d’enfant, parce que le temps, même
s’il s’enfuit en avant, je ne pourrai jamais oublier ce que renferme ce grand
livre. C’est mon passeport à moi pour me
renvoyer dans l’enfance quand il me prend des envies de retrouver les genoux
de Maman et qu’elle m’explique le Monde à sa façon, avec sa vision
rassurante, optimiste et bienveillante... |
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AU PASSÉ, AU PRESENT, À
L’AVENIR : À MON PERE |
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Je suis
là depuis trente ans à parler de toi, à mon mari, à mes enfants, à mes amis.
Pas d’oubli, pas de vide, toujours une anecdote, toujours une de tes farces,
toujours ton humour, ton amour : une vie à raconter, et pourtant j’en
sais si peu ! ... Certains
mots, comme Amour, ne sont pas à prononcer, on leur octroie des sens où les
sens ont leurs parts. Pourtant aimer, c’est encore et plus, prouver que le
cœur a plus de valeur que ce qu’on veut lui prêter. Ta main
protectrice dans la mienne, en toute confiance, auprès de mon petit lit, a
fait de moi une petite fille qui n’avait plus peur, peur de l’obscurité, peur
de demain. J’aimais
bien la fête où tu te faisais plaisir à jouer avec ces quilles, au billon, et
j’étais fière quand tu gagnais. Je n’oublie pas cette poupée que tu as gagnée
à la ducasse, toute en dentelles bien raides, disposée sur mon lit et que tu
m’as offerte avec toute ta fierté dans ton regard. Moi
aussi, je leur apprendrai, comme tu l’as fait pour moi, à jardiner, à aimer
et respirer la nature, je leur dirai les saisons, les pourquoi, à ces petits
enfants qui sont aussi les tiens : juste une génération de plus… Je les
prendrai en charge pour qu’ils n'oublient pas qu’on ne met pas les petits garçons devant
l’ordinateur et les petites filles devant un film de WALT DYSNEY, que cela ne
suffit pas, qu’il faut voir la vie simplement. Comme
toi, je les prendrai dans mes bras pour danser, sur des musiques douces ou
d’autres qui font tourner la tête, et comme pour moi, il y aura un câlin ou
des éclats de rire : de ces moments qu’on n’oublie pas, juste parce
qu’on est bien. Je leur
apprendrai et le mal, et le bien, pour qu’ils soient, enfin je l’espère,
respectueux des autres, volontaires dans leur travail mais sans s’en
glorifier parce que petits nous sommes et le devons rester. L’humilité est
difficile à acquérir ? Mais à quoi sert d’être connu de notables qui
seront comme nous, demain : Rien. ? J’espère
qu’ils auront en tête ces leçons de joie et d’espérance, de simplicité et
qu’ils se garderont de ce monde qui n’est plus fait pour moi, qui sera fait
peut-être pour eux…. Marie Jo Wanesse 2002 |
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LE SACRIFICE D’UNE FILLE POUR UN AMOUR ETERNEL |
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C’était une vieille et belle maison, aux
abords d’une rivière, sa propriétaire s’appelait Karen. Elle gardait sa
petite Ashley en attendant que son beau-fils Michael et sa fille Haley
rentrent de leur séminaire au profit de leur secte. Mais sur le chemin du retour, une autre
voiture roulait sur la même voie qu’eux, en sens inverse : le choc fut
immédiat et Michael fut tué sur le coup. Haley, elle, n’avait que quelques
égratignures. Elle appela, non pas sa mère Karen, mais le chef de leur secte.
Celui-ci lui dit : « -Remets-toi de tes émotions,
moi et les autres membres de la secte venons vous chercher, toi et ton défunt mari, pour vous ramener
et vous préparer à la cérémonie mortuaire qui aura lieu ce soir en son
honneur. -D’accord, lui répondit Haley toute
déboussolée. » Vingt minutes plus tard ils étaient
là-bas avec une vieille fourgonnette. Arrivés dans la salle de réunification
de la secte on déposa le corps de Mickael pour le préparer à rejoindre
l’au-delà. Pour qu’il aille dans l’au-delà il devait être tout vêtu de blanc.
Haley, quant à elle, en tant que veuve, devait s’habiller en rouge. A l’heure de la cérémonie, le chef de
la secte alla la voir et lui dit que, pour que leur amour soit éternel,
demain soir avant minuit, elle devrait sacrifier leur fille. Haley, sous le choc, accepta. Dans
leur coutume, il est de tradition que la veuve allume avec une torche la
paille de l’autel sur lequel se trouve le défunt. Haley alluma donc l’autel et regarda
le corps de Michael brûler. Rentrant chez elle, elle alla voir sa mère et lui
dit que Michael était mort et que son corps n’était plus qu’un tas de
cendres. Le lendemain, Haley revint donc avec
Ashley, toutes les deux vêtues de vêtements en soie rouge. Karen connait les
pratiques de cette secte pour y avoir participé quelque temps mais elle
n’avait pas sacrifié sa fille. Réalisant ce qui se passait sous ses
yeux, Karen alla chez sa fille pour voir si elle était chez elle. Etant absente
elle fonça à la secte. Karen arriva juste à temps. Ashley
était sur l’autel, prête à être brûlée vive. Elle courut, le chef de la secte
mit la torche sur la paille qui s’enflamma d’un coup. Karen sauta sur l’autel
en feu juste à temps. Voulant l’empêcher, Haley sauta aussi mais fut piégée
par les flammes. Ne pouvant pas
s’enfuir, elle brûla vive à la place de sa fille. Ashley était sauvée mais voyant sa
fille mourir, Karen versa quelques larmes tout en sachant que sa fille ne
retrouverait point son amour car elle était vêtue de rouge et, malgré elle,
elle est en compagnie d’Hadès alors que son mari est dans l’au-delà. Karen repartit tout en sachant que
Michael son beau-fils dont elle était la confidente ne voulait pas qu’Haley
meurt et sacrifie leur fille pour les désirs d’un chef de secte. Adeline Blas 2nde 1 |
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MOTS CROISÉS |
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