SOMMAIRE DE LA CAUDRIOLE N° 13
Janvier
– Février - Mars - 2005
Illustration BD page 2
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Patrick
MERIC
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Mot du Maire page 3
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Guy
BRICOUT
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La CAUDRIOLE a 3 ans page 4
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Paule
LEFEBVRE
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JEUNES
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Nous les randonneurs page 5
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Collège
RENAUD-BARRAULT |
PAPA page 6
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Natacha LEROY |
Songe page 6 Préambule page 6 |
Christelle LESOURD Ecole St MICHEL |
Le sapin de Noël page 7 |
Fanny
CANONNE
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Si ... Je serais page 7 Le magicien page 7 |
LUCIOLLE
Maxence VALLEZ
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Flamme page 8 Ferme les yeux page 8 Ahem page 9 |
Prescilla TRIGO Caroline LALISSE Julie VASSEUR |
HUMOUR
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Christelle et l'Sinte Vierche page 10 |
Michel DAMEZ |
Les boules à mites page 11 Du travail en équipe page 11 M'n'école à Libercourt page 12 |
Léonce BAJART Auteur inconnu Jacques HUET |
L'Ducasse page
13 |
Daniel CARLIER |
Queul'
affaire page
14 |
Hector MELON
D'AUBIER* |
ADULTES |
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La musique seule page 15 La vie passe page 15 Telle est la télé page 16 Dans la profession page 16 |
Pierre-jean REMY Romain ROLLAND Joël HERBIN Guislaine LAURENT |
Saisons page 17 Cremaillière page 18 |
SAINT-HESBAYE* André NOIRET |
Noël dans la montagne page 19 |
Claude BOISSE |
HIC !!! page 19 Açvine page 19 |
Brigitte CAPLIEZ SAINT-HESBAYE* |
Le temps page 20 |
HERTIA MAY |
Naissance page
20 Madame le Maire page 21 |
Pascal MARTEL Jean-Charles
JACQUEMIN |
Sainte Maxellende page 22 |
Muriel DEFETEL |
Ma maison et mon jardin page
23 |
Jeanne FOURNEAUX |
L'insolente page 24 |
Paule LEFEBVRE* |
J'ai vu ce matin page 24 |
Thérèse LEROY |
Sous votre robe page 25 Petits enfants page 26 |
Jean-François
SAUTIERE* Françoise LELEUX |
Bonheur en nord page 27 |
Geneviève BAILLY |
Un mur de briques page 28 |
GERRO |
Andante page 28 |
Yann VILLIERS |
NOUVELLES |
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Une histoire de Noël page 29 |
Denise LEPRETRE |
Le monde en chansons page 30&31 |
Anthony CANONNE |
*
Retrouvez l’auteur
dans la revue littéraire. |
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MOT DU MAIRE |
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Entre vos mains vous tenez déjà le treizième
numéro de la Caudriole, de plus en plus prisée, elle est devenue en très peu
de temps une véritable gazette littéraire locale. J'adresse mes sincères félicitations à toutes les personnes qui participent
activement à la promotion de la lecture et en particulier à M. MERIC qui, en
plus de son talent, a montré sa générosité en offrant au CCAS un chaleureux
chèque de 800 €, produit des ventes
de la bande dessiné qu'il a dessinée qu'il a réalisé sur Sainte Maxellende. Enfin, je vous souhaite à toutes et à tous,
d'excellentes fêtes de fin d'année en formulant l'espoir que cette année vous
apporte Bonheur, Santé et Prospérité. MEILLEURS SENTIMENTS Guy
BRICOUT |
LA
CAUDRIOLE A 3 ANS ! |
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Rappelez-vous…Ce
fut une génération quasi spontanée, la réponse au besoin, plus grand qu'on ne
le croit, de communiquer et de rêver…la preuve en est le nombre croissant des
lecteurs, et celui, plus étonnant encore, d'auteurs, jeunes ou moins jeunes,
qui viennent spontanément nous offrir leurs œuvres. Grand
merci aux uns et aux autres ! Tous
nos vœux aussi, ceux du comité de lecture et les miens, aux acteurs de la
réussite de notre journal, des bénévoles dévoués et enthousiastes. Que
vive La Caudriole…à jamais ! LE NUMÉRO 14 Une
innovation : le numéro 14 sera réservé intégralement à l'édition de
"nouvelles". Afin de donner leur chance à un maximum d'auteurs, on
limitera chacune d'elles à 4 pages, dactylographiées si possible. Merci
de bien vouloir apporter vos nouvelles avant le 1er mars à
la Maison des Associations de Caudry à l'attention de Mlle angélique
Trottein. Rappelons
que la NOUVELLE est brève. C'est un récit concentré avec une chute soigneusement
préparée. C'est une histoire véridique, mais ce pourrait être une fiction, à
condition qu'elle fût vraisemblable. UN PROJET :
CONCOURS de NOUVELLES La
date et le règlement en seront
précisés ultérieurement et le tout envoyé directement aux candidats qui en
feront la demande. Je
renouvelle, à tous, mes sincères remerciements pour le travail effectué, et
mes vœux de réussite pour 2005. Je
vous assure également du réel plaisir que j'ai eu à travailler avec vous. Paule
Lefebvre |
NOUS LES
RANDONNEURS D’UN JOUR |
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COLLEGE RENAUD-BARRAULT 5ème SEGPA AVESNELLES |
PAPA |
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La
mort est venue te faucher. Je
suis comme un oiseau blessé A
qui on a arraché une aile. Les
jours, les heures et les minutes sont interminables. Ton
visage me hante, Il
se reflète dans beaucoup d’objets et de paroles. Tu
seras toujours dans mes pensées et
dans mon cœur. Je
ne te l’ai pas dit assez : « Je
t’aime, Papa ! » Natacha LEROY |
SONGE |
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Préambule… |
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Chouette, je pars en voyage, Je
vole au-dessus des nuages ! Amérique
Latine : je t’aperçois, De
mon hublot, et je vais vers toi. Ta
superbe végétation, Où
je devrai faire attention : Les
papillons multicolores volent, Les
fleurs semblent présenter leurs corolles, Les
oiseaux aux chants aussi jolis que leur plumage, M’émerveillent,
moi enfant qui fait ce beau voyage. Mexique,
Guatémala, Paraguay, Pérou,
Cuba et même Uruguay, Vénézuéla,
Equateur : Rien
ne semble me faire peur… Bolivie, Colombie, Brésil, Chili, Argentine, Je
visiterai toute l’Amérique Latine, Je
vibrerai aux rythmes des sambas ! Mais… qui me secoue et me tient le bras ? « Réveille-toi
ma petite Elise ! As-tu
bien préparé ta valise ? Nous
partons en voyage, Il
faudra être sage…. » Ecole St
Michel de Caudry –
Classe
Maternelle Grande Section de Mme Laurent 1er Prix "LA PLUME D’OR 2004" - Thème "Les Voyages" |
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Le sapin de noël |
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Au mois de décembre, ce n’est
pas un jour comme les autres, car c’est noël. A noël, je vais acheter un
sapin, des guirlandes et des boules de noël. Mais il y a aussi de la neige
pour s’amuser. Aussi il y a de la glace quand
la neige fond. Mais c’est aussi amusant de
jouer sur la glace. Le jour de noël, le père noël passera pour nous mettre des cadeaux. Moi pour mon noël je voudrai une
machine à écrire et un grand cahier pour copier
mes tables de multiplication pour mieux les savoir. Le jour de noël je laisserais un
verre de lait pour le père noël et pour ses
rennes. Et le lendemain matin
j’ouvrirais mes cadeaux Et nous fêterons le jour de
noël. Fanny Canonne - 9 ans |
LE MAGICIEN |
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Comme un tisserand par le moyen de ma baguette
magique j’unis un rayon de soleil avec un fil de pluie… Maxence VALLEZ 8 ans |
FLAMME |
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Je suis la flamme qui
chauffe ton cœur Je suis l’étincelle qui
éclaire tes yeux Je t’épaulerai toujours
dans tes malheurs Je te soutiendrai
poliment dans les cieux.0 Te savoir dans mes bras
me soulage, nous apaise Notre image se reflète
dans le ciel clair Quand nous sommes
ensemble, nous sommes à notre aise Et le vent nous lève
doucement dans les airs. L’image qui s’évade, le
malheur s’échappe Notre sourire apparaît,
le bonheur le suit Mais les souvenirs et le
mauvais nous rattrape Pour finir, nous sommes
condamnés, il nous suit. Préscillia TRIGO - 16 ans 20 novembre 2004 |
FERME LES YEUX |
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Pour
l’instant je vis un rêve Et je
n’ai aucune envie d’en faire la trêve Même
si vous essayez de tout gâcher Pour
me sauver Vous
ne saurez pas me désillusionner Je me
suis trop engagée Dans
cette histoire Maintenant
c’est à moi de voir Si je
choisis le bonheur Qui
gonfle mon cœur Ou si
je me réveille et délaisse Ce
rêve pour me rendre compte de la tristesse Que de
plus en plus je tresse. Caroline
LALISSE |
AHEM* (c’est le titre) |
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CHRISTELLE ET L’
SAINTE VIERCHE A L’EGLISSE
D’AUNO |
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Ene tiote file
est v’nue passer s’ mercredi à l’ mon (maison) d’ ses taions. Ses parints
(comme bin d’eutes) ouvrottent et dins bocoeup d’ jones ménaches ch’est les
grinds-parints qui wartent el z’infants. Là l’ tiote artroufe s’ tiot cousin
ène zique pus âgé. C’ti chil chiffe (siffle) un air à la mote. L’ tiote file
l’ ravisse et essaie d’in faire autant. -
Ffttt…
Ffftttt… dis zinzin c’mint qu’in fait ? -
In
fait comme cha… Fuuuttt, fuuiitt, fuuuuiittt. -
Ffffttt…
FFFttt… J’y arrriffe pas. J’
vas point chi rimplir ène pache ed fffttt fffttt pis d’ fuuttt fuiitt. Toudis
est-i èque Christelle alle y-est arrivée. Toute continte alle va vir es’
taionne. -
« Mamie,
mamie avisse mi aussi j’sais chiffler ». -
«
Man mer queu malheur, i n’ feut point chiffler, t’ vas faire braire el Sainte
Vierche ». C’
qué l’ taionne a dit, ch’est mie quéu dins l’orelle d’ène sourte. Bin
des s’maines pus tard, l’ marraine à Christelle s’ rind à l’églisse d’Auno
pou implorer St Copin d’ faire marcher s’ tiot garchon, l’ tiote tot avec
eusses. -
Dis
marraine, d’us qu’alle est l’ Sainte Vierche ? -
Ch’est
c’ter lal avec es’ rope blanque. Pindant
qué l’ finme alleumot ène candèle et disot ène prière, Christelle s’in va
d’vant l’estatue et c’minche à chiffler tout douch’mint pis d’ pus in pus
fort. S’ marraine intindant cha, laisse sin tiot in plan parmi les cayères et
va vir Christelle. -
Eh
bin qu’esse cha veut dire, in chiffe pa d’vant l’ Sainte Vierche à ch’
t’heure. Pourquoi qu’té fais cha ? -
Ch’est
mamie, alle a dit qu’ej fros braire el Sainte Vierche si j’ chifflos d’vant
elle. -
T’
grand-mère ch’ t’ène vièle sotte, alle est cor ed l’incien temps, (et s’
disant à elle minme) et dire qu’alle m’a dit d’ vénir ichi dire ène prière à
St Copin et accrocher ène loque ed min tiot si i march’rot, à m’n idée tout
cha ch’est des contes ed vieux. -
« Marraine,
marraine, argarde Jean-Paul i marche tout seu et i vient dire bonjour à l’ Sainte Vierche ». In
dé fut fait, l’ tiot s’in allot tout drot d’vant li sans berloquer ni s’
ténir à les cayères. -
« Ah
bin cha alorsse, ch’est bin vrai ch’est mie des bleusses (mensonges) ed dins
l’ temps… m’ tiot garchon i marche. » Pis
s’artournant vers l’estatue dé l’ Sainte Vierche et l’ ravisant drot dins les
yeux alle dit : -
« Par
cont’ ichi pou l’ vir braire, ch’est des carabistoulles… Pardon Sainte
Vierche cha m’est sorti d’ène feltée d’em caboche. » Et
s’ajouquant alle fait l’ sine ed crox. Et
là un rayon d’ solel est v’nu leumer (éclairer) l’estatue. Si l’ jone finme
avot rwettiée à c’ momint là, alle arot pus vir ènte tiote larme et un
sourire su l’ figure dé l’ Sainte Vierche. Mais là j’ cros bin qu’ cha n’avot
rin à vir avec el chifflot d’ Christelle. MICHEL DAMEZ |
LES BOULES A MITES |
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DU TRAVAIL EN EQUIPE |
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Il était une fois… 4
personnes qui s’appelaient " Tout le
Monde", "Quelqu’un"
« Chacun » et "Personne". Il y avait un important
travail à faire et on a demandé à "Tout le
Monde" de le faire. "Tout le
Monde" était persuadé que "Quelqu’un" le
ferait. "Chacun"
pouvait l’avoir fait mais ce fut "Personne" qui
le fit. "Quelqu’un" se
fâcha parce que c’était le travail de
"Tout le Monde". "Tout le
Monde" pensa que "Chacun"
pouvait le faire, mais
"Personne" réalisa que "Tout le
Monde" ne pouvait pas le faire. En fin de compte
"Tout le Monde" fit des reproches à
"Chacun" parce que
"Personne" n’avait fait ce que "Quelqu’un" aurait pu faire. AUTEUR INCONNU |
M’N’ECOL’ A LIBERCOURT |
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M’n’écol’ à Libercourt al étot
située In face de l’ Mastiqu’rie (1) et
par devant ch’Prépoire (2), A cinq minutes d’la gare ou de
ch’bos d’Guarté (3), Pas lon d’l’usin’ à Goudron et d’ses cuves tout’
noires. In s’y rindot in group’, tous aveuc
eun’ blous’ grise, Des courtes maronn’ (4) et des
gross’bottin’ à clos. Aveuc aussi un pass’ montann’ quand soufflot l’bise Et qu’y’ avot des glichad’ tout au
long d’ches rucheaux (5). Pour cheux qui restot’ al fosse 5
dins chés cités, Fallot imprunter ch’l’ancien
passach’ à niveau, Et traverser ches voies pas cor’
électrifiées Du temps qu’nou villach’ cha n’étot
cor qu’un hameau. L’écol’ ch’étot d’abord un mur
surmonté d’grilles Intourant eun’ cour, quat’ grand’
class’ et un préau. Y avot l’même’ batimint, à côté,
pou ches filles : In n’mélingeot pas ches agnell’ et
ches agneaux ! A neuf heures, un cop d’sifflet
sonnot « l’gard’ à vous » Pu personn’, au mitan de l’cour,
n’osot bouger. Un grand silence succédot à nous
cris d’kiens (6) fous, Quéqu’fos troublé par un bruit
d’reul’ (7) su ches pavés. Au deuxièm’ cop, ch’étot l’ruée pou
s’mett’ in rang ; Deux par deux, fallot
« prendre nos distances » sans in mot. In’ arot pas osé d’mouffter car
v’not l’instant Où ch’maît’ r’vétiot (8) nou mains
pou vir l’couleur de l’pieau ! Après no mains suivot l’inspection
des caveux (9), Malheur à cheux qu’i avot’ des poux
su leu tiêt’ - Et cheux qui moutrot’ des mains noirt’,
ch’n’étot pas mieux - Punis, moutrés du dogt, i n’étot’
pas à l’fêt’ ! In étot eun’ bonn’
quarantain’ d’élèv’ par classe. Siôt rintrés, in
d’vot s’assir et, ch’tot banal, Sortir ardois’,
chiffon, plumier ed’ nou carnasse (10) : Ch’est alors que ch’
maît’ comminchot s’leçon d’moral’. In apprenot à
s’décoiffer d’vant ches adultes, A donner s’plach’
dins l’train à eun’ personn’ âgée, A n’pas s’moquer
d’ses comarat’ à cops d’insultes, A n’pas interromp’
ch’ti qui étot in train d’parler. A ch’temps-là, in
savot canter « La Marseillaise » Mais aussi
« L’Pays d’Artois » et nou « P’tit Quinquin ». L’respect de ch’
maît’ d’écol’, ch’n’étot pas de l’foutaise Et ch’étot valabl’
pou ches goss’ et… leu parints !
1 – usine de fabrication de mastic 2 – terrain souvent Inondé (lieu dit) 3 – bois de Guarguetelles 4 – culotte 5 – ruisseaux 6 – chiens 7 – roue 8 – regardait 9 – cheveux 10 – sac d’écolier Jacques HUET La Flamengrie (02) |
L’ DUCASSE |
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Que bonheur ! Que grind jour !
Ch’est l’ fiête ed nou villache L’ famile est réunie, mémère al fait s’
n’ arpas, « Ch’est l’
tradition » qu’al dit « vous ming’rez du rata » Et autour de l’ grint’ tape in est
tertous bénaches. Bon allez faut
conduir’ les tiots infants su l’ plache, Les monter à manèch’s pis tirer à
nougats ; Les gins poulèqu’nt leus dogts pleins d’
rouch’ barpe à papa, Pindant qu’ les quévaux d’ bos font d’
zéternels voïaches. L’ tour d’après s’ra à l’oeul, j’ai ch’
pompon dins mes mains, « Roulez, roulez jeunesse »
intonne el baraquin, Et pépèr’ tient ch’ volant… d’ein’ auto
timponnante ! D’ein seul cop les leumièr’s, bin ouai,
i fait d’jà nuit, A l’intour ed’ chès ju intam’nt ein’
sarabante Et m’ont de l’ chatoïanc’ su l’ tissu d’
nou zhabits. « Tous à ch’ bal » dit
mononque, et cha danse, et cha cante, In n’ sint pu ses douleurs, l’ ducasse,
ah qu’ ch’est ti bon ! Viv’mint diminch’ prochain… bin sûr, in
f’ra l’arbond !!! Daniel
CARLIER 2ème
Prix FRANCOIS-FROMENT |
SEULE LA MUSIQUE |
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La
musique seule… C’est un violon qui s’élève dans la nuit au cœur d’une cour de
pierre, Bach, la première sonate et des enfants fascinés qui s’avancent vers
la lumière ; Ce
sont deux violoncelles, un alto, deux violons que le hasard a réunis pour
que, par hasard, naisse Schubert devant un feu de bois; C’est
un disque très ancien où des voix chéries disent en une langue perdue le trio
d’amour de Strauss ; C’est
Tristan et sa voile de navire gonflée par le mistral dans un théâtre
antique : la musique seule, un Mozart rayonnant qui, un jour, apaisa
toutes vos peines. Lorsque
tout se dérobe, que vos yeux mêmes ne savent plus voir, vos cœurs plus aimer
–cette impuissance… La
musique seule peut encore parvenir jusqu’à vous, pénétrer cette gangue
d’angoisse ou seulement de lassitude que les ans ont durcie et entrouvrir
quand même le ciel. Pierre-Jean REMY |
La vie passe. |
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Le
corps et l’âme s’écoulent comme un flot. Les ans s’inscrivent sur la chair
de l’arbre qui vieillit. Le
monde entier déforme, s’use et se
renouvelle. Toi
seule ne passes pas, immortelle
musique. Tu es
la mer intérieure. Tu es
l’âme profonde. Romain
ROLLAND |
TELLE EST LA TELE |
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Telle une icône, lucarne magique Toujours à la bonne place tu
trônes. Dans toutes les demeures tu
rayonnes Comme un point de mire féérique. Chef d’œuvre de la technologie, Tu réceptionnes sons et images Puis tu transmets pleins de
messages. Faut-il faire ton apologie ? Prodigieux engin de culture, Tu peux informer, renseigner, Dépayser, documenter, Distraire les gens de toute
nature. Assis sur leur divan, ces gens Perdent leur temps à regarder Vivre les autres sans se soucier, Piégés par l’écran captivant. Un, deux, trois, dix, vingt, tout
s’enchaîne. Si la concurrence devient rude, Le spectacle qui rebute les
prudes Attire les gogos sans peine. Au nom du grand Dieu Audimat, Passer du cu-cul, du con-con, Tout ce qui rapporte du pognon, D’la publicité et
d’l’épate ! réfléchir ! Entubé le public cité, Endormi avec loft story, Les feux de l’am’, star académy, Roulé par la publicité ! Hardies sont les rares actions Pour dire au roi Arthur :
« Ras l’bol ! Faut mettre un bémol à
endémol ! Arrête tes
provocations ! » Il est grand temps de réagir. Tu n’es pas là pour endormir, Pour former des crétins ou pire. Tu peux aussi faire JOEL HERBIN |
DANS LA PROFESSION |
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Poème dédié à tous les professeurs d'école… Tel le petit jardinier, Chaque jour, tu devras semer Beaucoup d’amour apporter Et de patience témoigner. Un beau jour enfin Tu verras germer… Le fruit de tes efforts récompensés. Mais année après année A nouveau tu devras semer Et toujours recommencer Ta belle tâche de petit jardinier, Jardinier du cœur Sans peur du labeur Toujours regarder vers demain Ne jamais leur lâcher la main Les emmener très haut Et pour toi, le plus beau La récompense de tes efforts : En les faisant plus forts, Chaque jour davantage, Tous ces petits enfants sages… GUISLAINE LAURENT Ecole Saint-Michel- CAUDRY |
SAISONS |
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C’est un instant attendu
depuis si longtemps Ravis de rentrer dans un
tout nouveau logis Emotion en ce jour où
amis et parents Manifestent leurs joies
à ce nouveau défit A fêter tous ensemble,
au doux bruit des bouchons Incontournables des
bulles si fraîches du Champagne Les voilà sur la porte,
tombant leurs baluchons La maison les attend,
lui et sa compagne (ils se toisent des yeux et la gorge est
nouée) Embellie du moment ils
rentrent enfin chez eux Rêvant, les deux enfants
les suivent intimidés Eh bien ! Voilà au moins un couple très heureux. André NOIRET |
NOEL DANS LA
MONTAGNE |
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Un vaste silence nous entoure Immense cathédrale, le ciel Froid et bleu, coule à travers
les fenêtres Sur toutes les cimes, la
solitude rose Dans l’attente prochaine et
claire d’une grâce Alors la puissance et toutes les
étoiles Et la grandeur muette des
géantes Les masses élevées des prières
ancestrales Soufflent, gonflent ton cœur.
Contiens-le Contiens-le, garde qu’il ne se
brise. Claude BOISSE . |
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HIC !!! Pression
atmosphérique ! Passion
épisodique ! Amour si canonique ! Vision bien
onirique ! L’histoire, c’est
cynique ! Partira aux
reliques ! Mais pourtant… Il faut être
hystérique ! Vivre ce chant
lyrique ! Laisser faire le
déclic ! Instants bien
idylliques ! Savoure ! Il est
unique ! Ce moment satanique ! Brigitte
CAPLIEZ |
LE TEMPS |
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NAISSANCE |
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Oh, mal jouissif qui
m’émeut ! Telles les déferlantes d’un
océan fou qui me fait chavirer. De mes douleurs, si
gracieusement délivrées, Je découvre des joies oubliées,
enfouies et si maladroitement ignorées. Oh, maux non souhaités et
pourtant salvateurs, Telles ces larmes qui coulent
d’une source de renaissance. De mes douleurs si violemment
maintenant aimées Je renais à l’espoir, à l’envie
et aux désirs de n’être que meilleur. Oh, caresses douloureuses qui
font de vous mes plus vives compagnes, Tels les coups d’un cœur qui
s’éveille à la vie. De mes douleurs si
spirituellement à ce jour accordées, Je vis du bonheur que vous me
faites découvrir à chaque meurtrissure. Oh, injuste corps trop tôt
vieillissant, tu m’offres une existence non
choisie et pourtant si juste, si belle. De ces coups d’épée funestes,
rayonnants de promesses et d’espoirs. Enfin je sais ce que vivre veut
dire. Pascal MARTEL |
MADAME LE MAIRE . |
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Je suis la seule
femme au milieu de douze hommes. Femme je suis,
mais je ne crains pas l’homme. Je suis toute
ronde comme une belle pomme Et dans les
réunions, je suis leur guide en somme, Mon état physique
n’est-il pas d’être mère ? Mes collègues
l’ont compris puisqu’ils m’ont rendue maire. Cela peut
paraître un peu paradoxal D’être entourée
d’hommes. Je n’y vois aucun mal, Ils sont tous
délicats et chacun est bien sage ; Un seul est tout
jeune dans cet aéropage. Je vais marcher
au pas le jour du onze novembre Et parmi ces
guerriers, je serai un des membres. Je serai
l’héroïne, la nouvelle guerrière, Pour le bal du
quatorze, dans ma robe légère, J’offrirai à
chacun une danse première. Et si l’on
restaure la très vieille mairie, Sous l’œil de
Marianne, je trônerai réjouie. Quant à la
réfection de l’ancienne église, J’espère que ce
projet bientôt se concrétise Et qu’aux
calandes grecques ne sera reporté. Quant aux loisirs
et sports, c’est la priorité. Je suis donc
femme et maire ; cela me pose Sur le parvis. Je
défendrai les bonnes causes. Et quand viendra
une importante affaire, Que ce soit la
poste, l’église, le cimetière A discuter, eh
bien, je ferai de mon mieux, Et à tous, je
dirai d’un air grave et sérieux : Je suis d’accord
et de l’avis de ces messieurs ; En vérité je ne
pourrai rien faire de mieux. Dans la rue,
quand je sors, chacun me répète, Bonjour madame,
madame la mairesse. Mon époux très
content, un jour, m’a fait fête Et depuis il
m’appelle ma petite mairesse. Un jour je
rejoindrai, près d’une allée de sable, Tous ceux qui se
sont crus vraiment indispensables, Je laisserai
l’écharpe en de nouvelles mains. Ce jour
viendra ; ce sera mon dernier matin. Jean-Charles
JACQUEMIN alias
Jean-Charles DE BEAUMONT |
Sainte Maxellende |
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Oh ! Maxellende
Fille du Seigneur De Caldériacum à
présent Caudry Toi sur qui est tombé
le Malheur On t’honore encore
aujourd’hui Si belle, si blonde
et si pieuse Tu souhaitais te
consacrer à Dieu Te partageant entre
les pauvres et les malheureux Ta vie t’apparaissait
merveilleuse Pour ton malheur à
Harduin, tu étais promise Ton drame fut d’être
convoitée Par cet homme cruel
et rancunier J’appartiens au
Christ, lui as-tu crié, Et c’est lui que je
veux épouser Son couteau dans ton
sein enfoncé T’enleva la vie,
emportant tes vingt ans Au même instant de
ses yeux la lumière se tarit Plongé dans le monde
des non-voyants Il allait pauvre
individu à l’âme meurtrie Vers Caudry en longue
procession De Saint Souplet ton
corps fut ramené Là où tu subis ton
martyre Harduin s’approcha,
implora ton pardon On vit soudain le
miracle s’accomplir Quand devant ses yeux
la lumière jaillit Lui découvrant un
nouvel horizon Oh ! Divine
Maxellende Prends pitié de nos
yeux éteints Vers toi nos mains se
tendent De l’espoir
montre-nous le chemin En nos cœurs apporte
la lumière Fais de notre nuit
une humilité Vers toi s’élève
notre prière Aide-nous à trouver
la sérénité. Muriel Dufetel |
MA MAISON ET MON
JARDIN |
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Ma maison est
blanche, Gaie et
souriante. Par toutes les
fenêtres Le soleil y
pénètre. Autour il y a des
arbres, Des oiseaux de
tous les plumages. J’aime à les
entendre Chanter tous
ensemble. Dans le jardin,
il y a des fleurs De toutes les
couleurs. Les roses je les
préfère Car elles sont
les plus belles. Dans le potager,
parmi les légumes, Il y a Margot la
tortue. Traînant sa
carapace, Elle mange de la
salade. Le verger est
plein de fruits Que le soleil
vient mûrir. Je savoure, très
gourmande, Leur chair à
pleines dents. Un ruisselet
coule, Et dans son eau
si douce, Parmi les roseaux Croassent les
crapauds. Il y a la
basse-cour Dont je m’occupe
chaque jour, Mon chien, mon
chat, Qui font toute ma
joie. Quand vient la
nuit, Tout s’est
endormi. La lune est là,
qui me regarde, Et je lui dis
bonsoir. JEANNE FOURMEAUX |
L’INSOLENTE |
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Elle m’aguiche Et me titille Derrière ma
vitre… Le vent complice Qui la houspille En fait un
pitre… Mais, l’espace
d’un éclair, J’ai le flash et
la vision D’un vrai
compagnon de chair Qui partage mon
émotion. C’était la
feuille Souple et
taquine Et le clin d’œil Du mûrier d’
Chine. Paule LEFEBVRE |
HIRONDELLES |
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J’ai vu ce matin les
hirondelles se rassembler sur les fils télégraphiques dans la brume froide de
l’automne naissant. Elles aussi vont repartir
vers d’autres horizons moins austères que le Nord. Elles repartent vers les
grands espaces ensoleillés en portant avec elles un
morceau de mon cœur, une partie de mon âme. Elles me font penser à mon
enfance déjà si loin, au temps où le vent, le
soleil, les nuages et les arbres étaient mes seuls
compagnons. Temps révolus où je
contemplais tous les soirs le coucher du soleil. Ô merveilleux couchant
toujours renouvelé où se mêlaient l’or et le
sang ! Que de joies tu m’as
données ! Thérèse LEROY 1971 |
SOUS VOTRE ROBE… |
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Sous votre robe de dentelle Qu’il doit y avoir de
printemps ! Voici la saison toute belle Aux adorables passe-temps. Sous votre robe de sourire Je risquerai des mots
d’amour, Des phrases sans point,
même pire Avec du parfum tout autour. Sous votre robe de
princesse Où votre royaume s’étend Offrez donc autant de
richesse Et de beauté qu’on en
attend. Et sous la robe de votre
âme Montrez s’il vous plaît,
par pitié Ce doux jupon qui vous fait
femme. A moins… que vous ne
l’ôtiez ? Jean-François SAUTIERE Vent de mai 1er Prix poésie
Anacréontique ROSATI 2004 |
PETIT
ENFANT |
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Tu
avais quelques heures quand nous nous sommes rencontrés, Tes
yeux étaient bleus foncés comme ceux d’un chaton, En écoutant
le son de ma voix, sur ton visage rond, S’est
esquissé quelques instants un sourire extasié ! Puis,
au fil des jours, en ma compagnie tu as grandi, Avec
ce contact privilégié qu’offre un bébé ! Avec
les premiers mots, ton joyeux babillage, Les
jeux, marionnettes ou roulades, Après
de nombreux essais et des efforts répétés, Lentement,
seul, tu as marché et tu t’es lancé ! En même
temps, tu te séparais de la douceur du biberon, Pour
apprendre à manger proprement, Car,
pour tes parents, c’était très important ! Avant
de me quitter, le jour de tes deux ans, De bébé,
tu es devenu petit enfant, C’est
mon métier d’aider à grandir en peu de temps Des
enfants pétillants de vie, d’un avenir différent ! Pourtant,
au moment du départ, des adieux, Toi
seul as deviné que dans mon cœur de nounou, Il y
avait un gros cafard et dans ce regard Un
instant flou, des larmes au bord des yeux. Françoise LELEUX |
BONHEUR EN NORD |
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Quiétude du canal, joli chant
de l’écluse, Et concert enflammé des
canards amoureux, Sous le frémissement des
saules en cheveux La poule d’eau s’amuse. Une péniche va, fière, vers
son destin Dans le doux clapotis de
l’onde déchirée Au mépris du pêcheur, dont la
ligne inspirée Rêvait d’un bon festin ! Le regard curieux s’approprie
un domaine Des ponts de la Sensée aux
berges de l’Escaut. S’évade, s’attendrit, de
marais en ruisseaux ; Toile simple et sereine. De la morte saison à
l’effeuillage d’or Aux confins des étangs, en
approches rusées Surprendre le chevreuil sur
les rives boisées C’est un bonheur en
Nord ! Geneviève
BAILLY 3ème
Prix ex-aequo des
ROSATI 2004 Visages
du Nord |
UN
MUR DE BRIQUES |
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A travers ma fenêtre Je ne vois qu’un mur de
briques J’aimerais
le faire disparaître Sur un air de musique. Lui mettre une couche de
peinture Une sorte de fresque Quelque chose de gigantesque Elle partirait au fur et à
mesure Pendant les mois d’hiver Je ne vois que cette couleur
de terre Ce rouge, ces rangées de
briques Sur nos maisons si
magnifiques Aux printemps, les arbres et
les fleurs Lui redonnent un arc-en-ciel
de couleur On pourrait presque penser Qu’il n’a jamais existé ! GERRO |
ANDANTE |
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UNE HISTOIRE DE NOEL |
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LE MONDE ACTUEL EN CHANSON ET EN SINCÉRITÉ PURE… |
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J'étais en train de revoir mes cours en chantant quand deux avions
firent s'allumer le feu dans les tours jumelles de New York le 11 septembre
2001. Encore un matin où les américains ne diront pas : "c'est la fête !
"… "C'est pas vrai !"
s'écriait le monde. Et pourtant…"Et maintenant que doit-on faire
?" se disions nous. Et bien, la seule alternative était de continuer de
vivre tout en demeurant libre. Néanmoins, le monde était tout de même devenu
stone. Certains hommes puissants, dont UN plus particulièrement, qui se
frottent les mains de toutes ces magouilles entre gens de mauvaise
fréquentations encore aujourd'hui, pouvaient réfléchir aux bêtises qu'ils
étaient en train de faire. Ils peuvent également se dire qu'ils mettent à
mort les enfants de NOTRE planète qui ne reste jamais paisible très
longtemps…la faute à qui donc ? À Napoléon, non, mais au fils de son père et
ses semblables… Une nouvelle super production US, "la chasse aux dictateurs,
l'attaque finale" allait débuter…Heureusement, même après l'Irak
2, le retour, et l'épisode final
très surprenant de " A la recherche du SH perdu", la
vie est belle, et ce, grâce à d'autres hommes, de plus en plus nombreux, qui,
contre vents et marées, sur les terrasses de tous les "Café des
Délices" du monde , ont leurs propres libertés de penser en se disant :
"je fais que passer ma route…" Et aussi "marche tout droit et
tu verras". Ces hommes ne veulent sans contrefaçon vivre tels des serveuses ou
serveuses automates télécommandés par les soi-disant "rois du
monde" qui ne pensent qu'à s'enrichir entre millionnaires. Mais se
rendent-ils compte que ce ne sont que des millionnaires du dimanche ? En
cours de géographie, les élèves apprennent les disparités de développement
sur la planète. Les gens du Nord sont plus riches que les gens du
Sud…pacotilles, balivernes…Le Sud est aussi riche que le Nord, voire beaucoup
plus. Mais, sachez, Messieurs les politiciens, et principalement le roi de
l'ovalie US, que la plus belle des richesses ne se compte pas avec des
billets verts puant le pétrole, le nucléaire et toutes les saletés dont il a
les bien tristes secrets. Non, ce ne sont pas les billets verts mais la
richesse du cœur qui fera du monde un monde propre de tous ses maux, de
toutes ses pollutions (qui ne sont pas produites que par les gaz
d'échappement mais aussi par les idioties balbutiées par certains politico
menteurs)…et c'est ce monde impeccable qu'avec un grand nombre de personnes
JE voudrais transmettre aux générations futures pour qu'elles puissent
vivrent en paix… Quand même, ne se trompe-t-on pas d'ennemi quant à la chasse au
dictateur ou au terroriste… Certains feraient mieux d'y réfléchir à deux fois avant de s'allier
avec d'autres…comme celui qui vit au 13 de la rue montante près du gros Ben… Ça va
pas changer le monde…C'est ce que
certaines personnes vont dire en lisants ces lignes. Peut-être bien. Mais
j'aime rêver. J'adore me dire qu'un jour les hommes vivront d'amour.
Peut-être est ce juste une illusion. Peut-être est-ce juste une illusion.
Peut-être que les gens qui pensent les choses comme moi ne sont que des
capitaines abandonnés…Mais ce qui est sûr, c'est que tant qu'il y aura des
hommes et des femmes qui n'auront pas peur de tomber la chemise, de se
retrousser les manches, et bien ceux qui n'ont rien garderont toujours une
lueur d'espoir au fond d'eux. Et tant que cette lueur brillera, les hommes et
les femmes qui en auront la force (et il y en a plus qu'on ne le croit), et
bien ces hommes et ces femmes parviendront à abattre ces murailles
infranchissables qui se seront transformées en de vulgaires murs de
poussière. Et plutôt que de se dire "Et on n'y peut rien". Pourquoi
ne pas se dire que la terre promise est proche et que LE roi du monde qui
nous regarde de SON perchoir blanc, là-haut, en se disant que, finalement,
ceux qui n'ont rein ont peut-être, même certainement, des choses que lui
n'aura jamais ô grand jamais, l'Honnêteté et la Sincérité de
leurs paroles et de leurs sentiments. Pour conclure, il est permis à tout le monde de penser que la vie ne
vaut rien mais, que ceux qui pensent ainsi n'oublient surtout pas que RIEN
MAIS ALORS RIEN DE RIEN NE VAUT LA VIE. Et aussi, il est indispensable voire
même vital de toujours garder la foi, l'envie d'aimer et par-dessus tout,
dans le monde actuel, de vivre chaque jour comme si celui-ci était le
dernier… Antony
CANONNE |